Boualem. Belhadri
Le 9eme anniversaire de la mort du moudjahid Belhadj Bouchaib, membre du « groupe des 22 » a été célébré ce mardi 26 janvier alors que le centre universitaire qui porte, majestueusement, son nom a été rehaussé en université. Et pour la circonstance, nous dira le recteur de l’université, le professeur Abdelkader Ziadi, l’établissement sera officiellement baptisé « université Belhadj Bouchaib » une distinction historique léguée d’un homme historique que le wali d’Ain Temouchent a eu le plaisir de hisser le flambeau de l’inauguration au nom du défunt Belhadj Bouchaib. La salle de conférence a été parée, pour la circonstance. Un imposant dispositif a été mis en branle pour veiller scrupuleusement au bon déroulement de la journée d’étude, qui retrace l’histoire du moudjahid Bouchaib dit « Si Ahmed » Le colloque national sur le parcours du grand combattant est revenu sur la place et l’importance qu’occupait le défunt Bouchaib un militant sage et engagé ayant choisi pour être au premier rang du sacrifice, comme l’a si bien qualifié le ministre des moudjahidine TayebZitouni. Dans son allocution, le recteur avait laissé entendre qu’un institut d’histoire sera pour bientôt ouvert afin de redonner à la région sa place dans l’échiquier de l’histoire contemporaine de notre pays. Pour ses amis venus de plusieurs wilayas du pays et d’universités algériennes, « Si Ahmed » fut l’un des artisans de la glorieuse Révolution de novembre 1954 qui a bravé l’oppression coloniale, la privation et la torture que nul ne peut supporter. L’hommage des moudjahidine, à l’université d’Ain-Temouchent, à Si Ahmed Bouchaib Belhadj, un serviteur exceptionnel de la cause nationale a été retentissant. De son côté le wali M’Hamed Moumen a mis en exergue le parcours du vaillant combattant et militant authentique de la première heure de la révolution algérienne. Il est à rappeler que Bouchaib avait pour mission de récupérer les armes de la caserne Bizot de Blida. Bitat quant à lui s’est charge d’assurer la sécurité à l’extérieur. Après les opérations, Bouchaib est parti se réfugier à Chebli. Puis il coordonnera les groupes de Blida qui multiplient les attentats spectaculaires contre les fermes, les récoltes, les vignobles ainsi que contre les indicateurs de la police. Il s’occupe également de l’entraînement des djounoud. En fin des intellectuels, à Ain Temouchent songe à créer la « fondation Bouchaib », une entité associative à laquelle devraient adhérer des professeurs, des étudiants, des historiens, des hommes de lettres, des moudjahidine et des notables.