J.M

Après plusieurs opérations lancées entre 2010 et 2018, les travaux de confortement du massif rocheux de la corniche oranaise, semblent à l’arrêt. Ce projet ô combien important a nécessité un budget de plus de 90 milliards cts, et des appels d’offres internationaux. Les travaux scindés en deux tranches ont concerné plus d’une dizaine de kilomètres de la route nationale N°2 et le chemin wilaya N°20. Mais la très empruntée route de la corniche est longue avec un danger permanent d’un éboulement rocheux qui peut causer une véritable catastrophe. En prenant la route de la corniche l’automobiliste peut constater que de gros blocs de pierre sont sur le point de s’écrouler. En cette période hivernale, le risque est encore grand, d’où la nécessité pour la direction des travaux publics de relancer l’opération.
Selon les spécialistes, bétonner les rochers, ou les couvrir par un grillage non oxydable fixé par des ancrages reste le meilleur moyen d’éviter la chute de pierres. Selon eux, l’influence météorologique et climatique, altèrent et dégradent la paroi rocheuse. Et les résultats sont parfois dramatiques comme ce fut le cas à Bejaïa il y a quelques années.
Le constat ne se limite pas aux rochers pouvant provoquer un éboulement d’un moment à un autre, même la nouvelle route de la corniche supérieure à partir du nouveau pont de Mers El Kébir, présente un danger pour les usagers en dépit de sa récente réception.
Une dégradation de la chaussée marquée par des fissures et affaissements est signalée sur cette route. Hier, toutes nos tentatives de joindre la direction des travaux publics n’ont pas abouties pour en savoir plus sur ce sujet. La DTP d’Oran ne dispose pas d’un service de communication ni de page facebook alors que la communication est une directive du gouvernement.