R.N
Les prix des véhicules d’occasion qui a connu une hausse le faisant rivaliser avec le neuf introuvable ne sont pas prêts de baisser. A ce propos, le président de l’Organisation Algérienne de Protection et d’Orientation du Consommateur et de son Environnement (APOCE), Mustapha Zebdi, qui a indiqué à l’APS que la hausse des prix des véhicules d’occasion a connu son pic à partir du 2e semestre 2020, soulignant que les prix ne vont se stabiliser ou régresser que s’il y a “des produits alternatifs”. Le président de l’APOCE a estimé, en outre, que la baisse ou, au moins, la stabilisation des prix des véhicules d’occasion ne sera palpable que si l’offre sur les véhicules neufs est plus compétitive que celles des véhicules d’occasion, avec l’importation de véhicules à des coûts raisonnables à la portée des bourses moyennes. Sauf que ceci s’annonce impossible du fait des charges supplémentaires auxquelles seront soumis les importations de véhicules neufs, citant une taxe de 35%, le retour de la TVA à 19% ou encore la hausse des prix du transport maritime. « Des charges qui vont se répercuter sur le prix final des véhicules neufs », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il ne faut pas s’attendre à revoir les anciens prix du neuf appliqués.