F.B

Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab a annoncé, jeudi à Alger, que des négociations étaient en cours avec des sociétés étrangères pour le lancement de plusieurs “méga-projets” dans le domaine de la pétrochimie. A ce propos, il a annoncé le lancement de la réalisation d’un projet de deux unités, pris en charge par Sonatrach, pour la production de substances pétrochimiques nécessaires à l’industrie nationale, à savoir une unité de production de 200.000 tonnes/an de méthyl tert-butyl éther dans la zone industrielle (ZI) d’Arzew en sus d’un complexe de production de 100.000 tonnes/an d’alkybenzène linéaire au niveau de la ZI de Skikda.
Quant au premier projet, les études architecturales fondamentales ont été achevées. L’appel d’offre pour la sélection du promoteur a été lancée en mars dernier, selon M. Arkab.
S’agissant du deuxième projet sis à la zone industrielle (ZI) de Skikda, les études architecturales ont été effectivement lancées, selon le ministre qui a indiqué que “toutes les ZI seront mobilisées pour assurer un lancement rapide des projets relatifs à l’industrie pétrochimique”.
M. Arkab a rappelé la réalisation d’une unité de production d’une capacité de 1,3 million de tonne/an d’ammoniac et de 2,3 millions tonne/an d’urée à Arzew (Oran) dans le cadre d’un partenariat entre le Groupe Sonatrach et le Groupe Bahouane d’Oman outre la réalisation d’une nouvelle usine à Arzew “Sorfert” crée au titre d’un partenariat entre Sonatrach et la compagnie hollandaise “OCI” d’une capacité de 1,5 million de tonne/an d’ammoniac et 1,1 million de tonne/an d’urée.
A la faveur de ces deux usines importantes, la capacité de production actuelle de l’Algérie en matière d’urée a atteint 3.448.500 de tonnes/an, précise le ministre.
Il a également souligné que le Gouvernement avait décidé, dans le cadre de la réduction de la facture d’importation, la limitation de l’importation de cette substance (urée), produite en quantité suffisante pour la couverture des besoins du marché national et même son exportation.

Les réserves de phosphate à plus de 1,6 milliard de tonnes

Concernant les grandes réserves géologiques de phosphate, le ministre a affirmé qu’elles constituaient “une véritable opportunité pour développer l’industrie minière et de traitement à haute valeur ajoutée”, rappelant deux projets en cours de réalisation à savoir “le projet complémentaire de phosphate” et “le projet de fabrication des produits de phosphate pour la nutrition animale et végétale”.
L’ensemble des réserves exploitables disponibles calculées conformément aux normes internationales “JORC” par rapport aux deux projets s’élève à 1,659 milliard de tonnes.
Le ministre a annoncé la signature de conventions de partenariat pour la construction de deux complexes pour l’extraction de l’hydrogène de propane et la production du propylène.