F.B

 « L’enquête sur la prévalence du Coronavirus menée à Oran, a révélé que 35.6% de ses habitants étaient porteurs du (SARS-COV2) sans s’en rendre compte », a indiqué le chargé de communication de la DSP d’Oran, le Dr. Youcef Boukhari. En fait, il y a eu des cas de porteurs du coronavirus qui n’ont présenté aucun symptômes, où qui ont cru qu’il s’agissait d’une grippe passagère et se sont contentés de prendre le traitement habituel. Le Dr Boukhari a révélé que les résultats de l’enquête sur la prévalence du Coronavirus, réalisée à Oran, favorisent l’hypothèse de « l’immunité collective », ajoutant « qu’à Marssa El Hadjadj, commune de la daïra de Bethioua, l’incidence était à 75% de la population, jugée très élevée. L’échantillon de l’enquête était donc positif ».  A ce propos, le Dr Youcef Boukhari a souligné que « sur un échantillon de 1000 personnes,  plus d’un tiers  serait porteur de la maladie à leur insu », et qu’à ce rythme, procéder à « l’immunité collective serait inévitable ». Cependant on est loin de crier victoire contre le coronavirus, des études récentes ont prouvé l’inefficacité de l’immunité acquise contre l’ancien variant pour prévenir les réinfections. Au Brésil, une étude de séroprévalence réalisée en octobre 2020, dans la ville de Manaus, a montré que 70% de la population étaient immunisées, alors que la troisième vague survenue au mois de janvier 2021 a été très violente. Le respect des mesures barrières est toujours aussi nécessaire pour contrer ce virus. En Algérie, nous devons rendre hommage au président de la république qui a ordonné la fermeture des frontières comme mesure de prévention contre la propagation du covid19. A ce propos le Dr Boukhari a dit, « Heureusement que l’Algérie a fermé ses frontières, le résultat était satisfaisant, le nombre de cas des variants est très réduit ».