Jalil M.
Le début de la semaine a été encore une fois marqué par la grève des enseignants dans la wilaya d’Oran. Hier, des centaines d’enfants scolarisés qui ont pris le chemin des classes après plus d’une dizaine de jours de grève, ont dû faire demi-tour, leurs enseignants continuent à ne pas se soucier de leur devenir maintenant la pression sur les responsables du secteur de l’Education qui croyait que le problème était réglé. Ils sont en fait, 600 enseignants à camper chaque jour devant le siège de la direction de l’éducation ou le siège de la wilaya, présentant des revendications déjà soulevés par des syndicats nationaux. Les 600 enseignants protestataires ne représentent que 2,4 % du personnel éducative de la wilaya d’Oran. En fait, Oran compte 25.000 enseignants. Les 600 protestataires veulent dicter leur propre loi alors que leurs revendications ont été honorées à Oran. En fait, à l’issue du passage de la commission ministérielle d’enquête en fin de semaine dernière, en réponse aux doléances des enseignants, 03 chefs de services de la direction de l’éducation ont été limogés et il a été décidé d’accorder aux enseignants le droit à une prime à effet rétroactif. Ce mouvement n’est rappelons-le géré par aucun syndicat, en dépit des communiqués postés sur les réseaux sociaux. De son côté, la fédération des associations des parents d’élève s’est réunie hier sous la présidence de Kamel Mohamed avec les délégués des daïras et des communes de la wilaya afin de faire le point sur la situation des élèves en cette période de grève. La fédération a, par l’occasion, appelé les enseignants et les syndicats du secteur à prôner le dialogue, insistant sur l’impératif retour des cours dans tous les établissements scolaires.