Jalil M.

L’élection, le 12 juin prochain, des membres du nouveau parlement sera une étape décisive dans l’avenir de la démocratie algérienne, qui se base sur une nouvelle constitution. L’assemblée populaire nationale (APN) sera régulatrice de ces nouveaux modes de gouvernance et ces projets de lois qui vont être soumis au vote des députés. Le défi est de taille surtout que des dérives dans le passé ont été ‘’légalisées’’ par l’approbation des parlementaires. C’est le cas du prolongement des mandats du Président de la république au-delà de deux, qui était estimée comme une violation des valeurs de la démocratie, dont les conséquences se sont traduites sur la gestion du pays et la crise de 2019 en refus du 5e mandat de l’ex-Président Bouteflika. Une erreur que les députés auraient pu éviter en 2008 en refusant la révision de la constitution. D’où l’intérêt d’un parlement fort qui sera élu démocratiquement le 12 juin prochain, pour jouer le rôle de l’intermédiaire entre le peuple et le pouvoir, sans pression. Le Président Tebboune a clairement déclaré qu’il compte diminuer ses prérogatives en tant que chef de l’Etat, un signe de bonne foi qui a été salué même pas les partis opposants.
Désormais après la constitution, le vote trensparent des futurs membres de l’APN sera une pierre de plus dans l’édification de la nouvelle Algérie, avec une politique basée sur le dialogue et la concertation pour le bien de notre pays et notre peuple. C’est ainsi que l’Algérie va tracer son avenir, et aller de l’avant pour se reconstruire et rattraper le retard accusé lors des 20 dernières années.