Jalil M.

La célébration de la fête de l’Aïd El Kébir prévue le 20 juillet prochain, a contraint les familles oranaises à faire des économies afin de pouvoir acheter le fameux mouton, qui encore une fois, sera proposé à des prix exorbitant dans un marché qui sera dominé par les revendeurs qui sont l’une des causes qui font que les prix soient aussi élevés. Pour les responsables de familles au revenu modeste, la mission s’annonce ardue, après la période du Ramadhan et de l’Aïd El Fitr, et les charges quotidiennes des enfants, voici arrivé, le défi de l’achat du mouton du sacrifice, et tous les frais qui viennent avec. A travers les éleveurs qui sont encore en place du côté des ex-abattoirs municipaux, le prix varie en 4 et 6 millions pour les têtes les plus demandées par les clients. « C’est selon le choix de l’acheteur et la taille du mouton, s’il jeune et robuste et en bonne allure, il est cédé à plus de 5 millions, d’autres petits de taille, sont proposés à 4 millions. Nous on ne change pas de prix à l’approche de l’Aïd, puisque on est là tout au long de l’année, c’est notre gagne-pain. On a des clients fidèles, c’est pour cela on est resté ici, malgré le transfert des abattoirs. » nous dira éleveur.
Et d’ajouter : « Les prix n’ont pas vraiment augmenté par rapport à l’année dernière, même si nous en tant qu’éleveurs, nous faisons face à des hausses des prix des aliments et des médicaments de bétails depuis quelques mois ». D’un autre côté, les professionnels du secteur argumentent la hausse des prix par la sécheresse qui a frappé en plein fouet 38 régions pastorales, à travers le territoire national. Dans ce même registre, la disponibilité du cheptel par rapport à la demande des citoyens, divise les avis. Entre ceux qui estiment que le nombre des têtes de bétails est suffisant pour satisfaire la demande, et ceux qui voient le contraire.
Au niveau national, l’Algérie a besoin pour cette année 2021 de 4 millions de têtes afin de répondre aux besoins de marché de bétail.