Younes Zahachi

Après 20 jours de jeune durant la période du Ramadan de cette année 2021 et au début de la 1ere décade, des lanceurs d’alerte se sont rendu compte que le pont enjambant l’Oued Ain Sefra qui relie par la même occasion toute la zone du « Derb » au quartier de l’hôpital « Che Guevara » et le Tribunal, a perdu une partie de son parapet en son milieu, côté nord. Ceci représente des risques pour les usagers peu regardants sur la sécurité car, apparemment, la résistance de ce pont même, entamée déjà par le temps, depuis sa construction en 1872 et probablement, il ne tiendrait pas encore longtemps en raison de son état de dégradation. Selon des informations recueillies auprès des riverains, ce sont des individus venus, sur la « rue du pont », à bord d’un petit camion à plateau, de marque « Shanya », qui ont écumé la zone du « Derb » où ils ont commencé par voler quelques bouches d’avaloir en fonte, près de la mosquée des « Mérinides » et de l’ancien musée ». Selon les mêmes interlocuteurs, les individus en question, sont intervenus dans une opération de découpe d’un segment de parapet du pont, armés d’un outillage adéquat. Ils ont profité de la baisse de la vigilance des habitants de la partie basse de « Derb Lihoud », au niveau de la rue des frères Abdellaoui, pour accomplir leur sale besogne et cela s’est passé vers 1-1heure 30 de matin, pendant les derniers 10 jours du Ramadan Toutefois, raconte un riverain, le bruit a du réveilles quelques « couche-tard » lesquels ont vociféré à pleine gorge, en guise d’alerte. Les voleurs on laissé tomber le lourd segment de parapet près du lit de l’Oued puis, 2 ou 3 jours après, ils sont revenus sur les lieux, à la même heure, et sont passés à travers les ruines du vieux moulin à aubes ; là, ils ont pu récupérer, leur segment de parapet et quittés les lieux aussi rapidement qu’ils son venus, pour ne pas réveiller les soupçons du voisinage. L’affaire a été ébruitée sur le réseau social et des services techniques sont intervenus pour tenter de barricader le trou encore béant avec un morceau de rôle de chaussée mais le parapet restant montre des signes d’instabilité qui n’a apparemment pas attiré l’attention des responsables concernés. Du coup, c’est les usagers de ce pont (écoliers et automobilistes) qui risquent d’en faire les frais, par surprises, si rien n’est fait, au plus vite. Mostaganem garde encore des séquelles d’actes attentatoires commis sur le mobilier urbain et des citoyens estiment qu’il y a, impérativement, nécessité de traquer et de déclarer la guerre contre leurs auteurs.