Fatima B.
Le ministère de l’intérieur, les collectivités locales et de l’aménagement de territoire, vient de dévoiler le résultat de l’enquête sur les cas des 149 dizaines de baigneurs présentant évanouissements, affection pulmonaire et intoxication le 04 du mois en cours, sur une plage de Ténès, dans la wilaya de Chlef. Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le département de l’intérieur annonce que les analyses effectuées sur des échantillons d’eau de cette plage ont démontré une forte contenance en chlore désinfectant utilisé par la commune pour le traitement des eaux de l’oued Boufessoussa qui termine sa chute en mer. Le Chlore a été utilisé dans le cadre d’une campagne de lutte et de prévention contre les maladies à transmission hydrique.
L’implication du navire important des animaux écartée
Le jour de cet incident une information avait circulée sur une probable implication d’un navire transportant du bétail se trouvant dans les parages dans les malaises des baigneurs. Mardi Le ministère de l’Agriculture et du développement rural a rassuré, dans un communiqué, que les animaux se trouvant dans ce navire sont indemnes. « Suite à l’incident survenu en date du 4 juillet 2021, au niveau de la plage de Ténès (wilaya de Chlef), où certains citoyens se sont baignés dans des plages mitoyennes d’un navire transportant des animaux, le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural tient à préciser qu’une mission d’inspection a été diligentée sur le site le lendemain de l’incident”, a indiqué le document. A cet effet, explique la même source, “après vérification des animaux à bord du navire, le ministère de l’Agriculture rassure que ces derniers sont cliniquement indemnes de maladies et ne présentent aucun signe pouvant être rattaché à une quelconque maladie ou à un risque de contamination pour l’être humain”.
Le ministère a, par ailleurs, rappelé que “le navire en provenance de Sète (France) a accosté au port de Ténès transportant des taurillons d’engraissement destinés aux wilayas de Chlef et d’Oran”, ajoutant que “les documents sanitaires sont également en conformité avec l’état des animaux importés”.