Younes Zahachi
Aïn Sidi Cherif est une commune rurale par excellence, près du chef-lieu de la Daïra de Mesra et relativement proche du chef lieu de wilaya qu’est Mostaganem. Elle s’étend sur 54 km2 avec plus de 13000 habitants, dont près de 5000 résidents dans l’agglomération principale qui n’en finissent pas de souffrir le martyr avec les émanations nauséabondes des mauvaises odeurs. L’état d’alerte à cette forme de pollution a été donné déjà au début du mois de Novembre de l’année 2020 et aucune suite n’a été réservée pour remédier à ce problème signalé maintes fois, selon les dires de certains habitants. Face aux odeurs nauséabondes qui émanent du centre d’enfouissement technique (CET) implanté au niveau de la commune de Aïn Sidi Cherif, les riverains interpellent les autorités locales d’intervenir pour qu’il soit mis fin à ces désagréments et menaces sur leur santé alors que la saison de l’Eté est là avec de forte chaleurs. Le lixiviat, en fermentation, laissé par les dépôts d’ordures du CET est parfaitement visible dans une Commune décentrée par rapport à la route Nationale, raison pour laquelle, elle ne retient pratiquement pas l’attention. De nombreux habitants de la région se plaignent de ce genre de pollution et confient que « beaucoup d’entre- eux songent sérieusement à vendre leur demeure pour aller habiter ailleurs, là où ils pourront humer un air plus propre ». Ces riverains au CET disent avoir évoqué ce problème plusieurs fois l’APC d’autant plus que la circulation des bennes, chargées d’ordures ,empruntant la seule voie de passage, laissent leurs dépôts liquides se déverser sur la chaussée. « On peut aisément imaginer l’odeur dégagée », a déclaré un citoyen en soulignant qu’il faudra bien trouver une solution honnête et radicale à ce genre de problème incommodant pour les personnes d’un certain âge et certains malades. Il s’agit là en effet d’une autre forme de pollution qui commence à inquiéter très sérieusement les riverains du CET en question.