I. Yacine
Les parents d’élèves des douars Gouadih, Ouled Belil et Khechakhecha, relevant de la commune de Zelamta, à 40 km du chef-lieu de la wilaya de Mascara, revendiquent un transport scolaire pour leurs enfants dont plusieurs d’entre eux sont contraints de se débrouiller pour rejoindre leurs établissements scolaires respectifs. Les collégiens des trois localités rurales poursuivent leur scolarisation au niveau de l’unique CEM de Zelamta et les lycéens, à l’instar de leurs camarades de Zelamta ville ou autres localités limitrophes, font le déplacement jusqu’aux lycées de la commune de Hachem, avec tous les inconvénients découlant de ces déplacements épuisants et coûteux pour le budget familial. Le nombre insuffisant de bus destinés au ramassage scolaire ne permet d’assurer le transport de l’ensemble des enfants scolarisés vers leurs établissements respectifs. De nombreux élèves, faute de place dans les bus, se trouvent obligés de recourir aux services des clandestins ou à faire du stop. La situation est plus compliquée pour les élèves des trois paliers qui quittent leurs classes à midi pour retourner chez eux pour déjeuner et ceux qui rejoignent leurs établissements vers 13h. Dans ces cas, les écoliers doivent se débrouiller. Devant cette situation, des parents d’élèves des douars Gouadih, Ouled Belil et Khechakhecha se sont déplacés, dernièrement, jusqu’au siège de l’APC de Zelamta, où ils ont exposé au maire le calvaire dont souffrent leurs enfants scolarisés. Selon des parents d’élèves, plusieurs enfants scolarisés, notamment ceux des paliers moyen et secondaire, étaient dans l’obligation de quitter les bancs des classes à cause de ce problème de transport. Les filles seraient les plus touchées du phénomène de déperdition scolaire dans toutes les régions de la commune de Zelamta qui demeure à ce jour sans établissement d’enseignement secondaire.