B.Belarbi
Le directeur chargé de la concession des terres agricoles entreprend actuellement des discussions avec des agriculteurs qui commencent à s’investir dans d’autres cultures avérées d’importance économique prioritaire. Ainsi, pas moins de 200 ha de terres arables de diverses communes de la wilaya d’Aïn Temouchent sont programmés, à titre expérimental, pour être réservés au sorgho, une plante fourragère qui s’adapte bien au climat de la région semi-aride. Cette plante résiste à la sécheresse et peu consommatrice d’eau. C’est un fourrage indispensable afin d’augmenter la production locale de lait. La wilaya d’Aïn Temouchent dispose trois unités de production de lait dont deux sont implantées dans la daïra d’Aïn El Arbaa. Il est à rappeler qu’une journée technique nationale sur le sorgho fourrager hybride a été organisée, il y a quelques années à Zeralda. Elle s’est appuyée sur une plateforme de démonstration portant sur la présentation de plusieurs variétés de sorgho. Des éleveurs de vaches laitières, des producteurs laitiers, des professionnels de la wilaya d’Aïn Temouchent, montrent un intérêt particulier pour le sorgho. Aussi, les cadres de la DSA ayant suivi une formation adéquate, peuvent encadrer les porteurs de projets désirant développer des cultures fourragères comme le sorgho, a-t-on indiqué. Cette plante s’avère un bon complément des rations les plus acidogènes à base de maïs très riche en amidon. Le sorgho doit permettre aux spécialistes et éleveurs de la filière lait de produire leurs propres aliments de bétail notamment durant cette période caractérisée par une rareté et une cherté des aliments de bétail sur le marché national.