Fakhreddine A.
Les craintes d’une nouvelle hausse des contaminations au Covid-19, semblent se confirmer jours après jour, des experts ne cessent de lancer des alertes, face au relâchement constaté parmi la population et la période de l’hiver où l’immunité est au plus bas.
Selon un médecin spécialiste en pneumologie relevant de l’EHU 1er Novembre de l’USTO, une 4ème vague de l’épidémie n’est absolument pas écartée, notamment en période d’hiver et la saison de la grippe où le virus réussit à mieux cohabiter. « Les cas de contaminations depuis quelques jours sont en hausse, ils ne sont pas très importants, mais indicatifs d’un relâchement constant des mesures barrières, comme le port de masque de protection, la désinfection et le retour des regroupements », a expliqué le même responsable.
Dans le même cadre, les dernières enquêtes menées par la commission scientifique relevant de la direction de la Santé et de la Population (DSP), révèlent aussi que la hausse des cas est liés directement au relâchement quant à l’application des gestes barrière. De son coté le Pr Sanhadji, a relevé que la quatrième vague “nous atteindra inexorablement, les indicateurs de la nouvelle vague sont bien-là dans la plupart des pays européens avec des contaminations qui repartent à la hausse en majorité chez les non-vaccinés et très rarement chez les anciens vaccinés”. Il a insisté sur la nécessité de, « la poursuite de la vaccination ainsi que les effets positifs de la troisième dose de vaccin permettent d’éviter la gravité de la maladie et de réduire substantiellement le nombre de cas graves voire de décès ». Le Pr Senhadji, a déploré le relâchement des mesures barrières et surtout la sous exploitation de l’arme pourtant disponible qu’est le vaccin en Algérie. Ajoutant que « Les vaccins sauvent entre 2 à 3 millions de vies tous les ans ».
Dans la wilaya d’Oran, un plan de prévention spécial contre la 4ème vague de l’épidémie a été mis en place par le wali. Ce plan vise à rouvrir les centres hospitaliers Covid-19 à El Kerma et Hai Nedjma et à multiplier les points de prise de test rapide pour connaître la prévalence réelle de l’épidémie.