J.M

Les premières élections locales de l’Algérie post-hirak, sont un véritable virage pour asseoir une nouvelle politique de travail et ce, à partir de la base, et les collectivités locales sont la base de tout un programme. Des élus locaux dignes de ce poste seront le levier d’une nouvelle stratégie de développement. Car il faut dire, que plusieurs directives et décisions prises par les hautes autorités de l’Etat ne sont pas exécutées sur le terrain, du coup il sera difficile pour prendre en charge les préoccupations des citoyens. Pour cela, ces élections qui seront dirigées par l’ANIE ne connaitront pas les scandales des ‘’quotas’’ qui a émaillé les dernières échéances. Désormais seuls ceux et celles qui seront choisis par la voie des urnes représenteront les citoyens à l’assemblée de wilaya ou au niveau des 26 communes. En cette première semaine de campagne, l’atmosphère est plutôt calme, c’est sur les réseaux sociaux et à travers les cafétérias que les candidats présentent leurs programmes et font la promo de leurs numéros respectifs. Le défi est de convaincre les oranais d’aller voter le 27 novembre prochain, qui connaitra selon les spécialistes un taux beaucoup plus élevé par rapport aux dernières législatives. Il faut dire que le discours est connu par le citoyen, qui a pris l’habitude à ce genre de paroles à chaque échéance électorale. A travers leurs tournées sur le terrain, les candidats ont souvent été interpellés par les citoyens qui demandaient en premier lieu, que leurs voix soient entendues une fois les élections passées. Du coup, la réponse des potentiels élus locaux est rassurante, puisque ils jurent devant la foule d’être à l’écoute une fois le but atteint, tout en fustigeant les rivaux, qui selon eux, vendent du rêve aux oranais. Un serment qui sera, peut-être oublié par le candidat, mais ça ne sera pas le cas pour le citoyen. Selon un observateur, les oranais n’oublieront jamais les promesses non-tenues des candidats lors des dernières locales de 2017. Un mandat où les élus d’Oran n’ont pas marqué leur passage. Pour les responsables qui veulent chercher la cause du refus des citoyens d’aller voter, la réponse est simple, c’est parce que, les élus sortant n’ont pas été la hauteur des espérances.