Chahmi B.
Les responsables de la régie communale des pompes funèbres ont annoncé que le cimetière d’Aïn Beida qui abrite plus de 1.350.000 tombes à Oran pourrait fermer ses portes pour cause de saturation, c’est-à-dire plus d’espaces avant la fin de l’année 2022. Plusieurs extensions ont été opérées dans ce cimetière, mais désormais, il n’y a plus d’espace à prendre, ce qui constitue un problème pour les gestionnaires de cet espace. Les cimetières d’Oran datent de l’ère coloniale et sont dans leur majorité arrivés, à saturation. A titre d’exemple, dans la commune d’Oran qui possède 4 cimetières musulmans (sans parler des petits cimetières familiaux), 3 affichent déjà complet. Il s’agit des cimetières de Moul Douma, Sidi El Ghrib, El Melh. Avec l’arrivée à saturation du cimetière de Aïn El-Beida, les oranais devront enterrer leurs morts, dans les cimetières de la commune de Bir El Djir. Dans un autre contexte, afin d’améliorer les conditions des citoyens bénéficiaires des services du bureau chargé de la réception des déclarations de décès et la délivrance des permis d’inhumation des locaux ont été mis récemment à la disposition de la régie communale des pompes funèbres dans l’enceinte du bâtiment abritant l’état-civil central. Cette organisation permettra la prise en charge des citoyens par la délivrance de l’ensemble des documents dont le citoyen aura besoin tels que le permis d’inhumation, l’acte de décès et l’avis de mention de décès pour ceux qui sont nés en dehors du territoire de la commune d’Oran.