Linda Otsmane

Poursuivant leur programme de volontariat, des membres de l’association « La Radieuse » se sont rendu hier à Arzew pour identifier les points abritant les personnes sans-abris et les malades mentaux. Initié en début du mois d’octobre dernier, ce programme s’étalant sur une durée de deux mois consiste en l’octroi des lots de couvertures, matelas, repas chauds ainsi que d’autres effets vestimentaires au profit de cette catégorie qui demeure livrée à elle- même. Notons que cette opération a visé, entre autre, d’autres villes de l’Ouest du pays, à l’instar de Mostaganem, Tlemcen, Saida et Ghelizane. Le nombre de personnes sans domicile fixe a été identifié à Arzew grâce à un programme de recensement effectué au cours de l’année dernière par l’Académie Algérienne de l’action humanitaire et des droits de l’homme, bureau d’Arzew- et la Direction des Services Sociales de la wilaya. «Le recensement de ces patients souffrant de troubles mentaux a été fait par la commission chargée de l’action sociale affiliée à cet organisme à caractère caritatif et ce, en collaboration avec les services de la DAS. Des visites médicales ont été effectuées pour identifier les sujets violents», apprend –on de son président Khalfi Mohamed Amine qui affirme que ses collaborateurs ont sillonné, de nuit, les artères de la ville et les quartiers précaires pour le repérage de ces malades mentaux SDF. Ainsi, les sites ciblés sont la rue mitoyenne à la banque CPA, Haï Chevrier et près de la salle des fêtes Davilda au centre-ville. Ces malades ont été orientés vers l’hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi pour un éventuel placement. «Ils seront soumis tous à des tests en cette période de pandémie». Assistés par des éléments de la Protection Civile, de la Sécurité et de l’Etablissement Public Hospitalier de Proximité (EPSP) d’Arzew, les membres de cette association à vocation socio – humanitaire ont procédé à cette opération pour, d’un côté, apporter de l’aide à cette catégorie de personnes livrés à eux –mêmes et d’un autre côté neutraliser le danger sur la voie publique que représente ces «malades mentaux» surtout que certains d’entre eux agissent avec violence et agressivité en s’attaquant même aux passants. «C’est une première initiative entreprise en cette période de pluies et de froid, en faveur des malades sans domicile fixe, disséminés un peu partout dans la ville», réplique M. Ben Ahmed Ahmed, représentant de la DAS.