Boualem Belhadri

Alors que les premières emblavures développent une certaine résistance face à la gelée noire qui cause des dégâts importants aux grandes cultures céréalières et arbres fruitiers, celles dites tardives risquent d’être échaudées en cette période de froid excessif marquée par des températures inférieures à 2 degrés Celsius, la nuit et 10 durant la matinée. Les cultivateurs versés dans les cultures maraîchères sous serres, tout le long du croissant côtier, allant de Ouled Taoui à l’est jusqu’à Rechgoun à l’ouest, multiplient les périodes d’irrigation, une mesure qui permet d’éviter l’accumulation de la gelée noire sur la partie aérienne des plantes. Les cultures à feuilles feutrées et poilues telles la pomme de terre, la tomate, les légumineuses sont les espèces qui redoutent le plus la gelée noire. Celles dites de saison, venant à terme, le mois du ramadhan ont connu une récession dans leur développement. Certains fellahs ont reconduit les anciennes pratiques qu’utilisaient les anciens et qui consistent à allumer des feux pour créer des écrans de fumées au-dessus des cultures craignant la gelée.