M. Leboukhi

La prochaine session de la formation professionnelle et d’apprentissage, prévue le mois prochain, semble ne pas susciter l’engouement des jeunes exclus du système scolaire à Sidi Bel-Abbés. Le nombre de candidatures pour cette session n’a pas dépassé le seuil des 1.022 cas, une semaine après le lancement des opérations d’inscription. Les responsables du secteur se montrent inquiets quant à la réticence des jeunes à s’inscrire au niveau des instituts et centres de formation. La direction du secteur a ouvert 5.080 postes de formation toutes formules confondues, dont 1.550 en apprentissage et 1.185 en présentiel et plus de 270 autres en cours du soir. Il est prévu que les nouveaux stagiaires soient répartis dans 19 filières professionnelles, au sein desquelles de nouvelles spécialités ont été créées comme l’hôtellerie et le tourisme, la gestion et le tri des déchets, la gestion et l’économie de l’eau. La direction du secteur se montre toutefois rassurante puisqu’elle s’attend à une augmentation du nombre d’inscriptions à l’issue du délai fixé au 17 février prochain. Toutefois, pour cette prochaine session, un problème d’encadrement et de formateurs se pose d’ores et déjà notamment pour la filière de l’agriculture et en plus de celui de la surcharge de certains centres de formation et d’apprentissage à l’exemple du CFA « Slimane Amirat » de la commune de Sidi Lahcen, seule structure a assurant une formation dans la coiffure à l’échelle de la wilaya. Les responsables concernés ont saisi la direction concernée afin de revoir et mettre à jour la carte de répartition des filières de formation afin de prendre en charge le plus grand nombre de stagiaires.