Fakhreddine. A

Le volume des déchets ménagers traités depuis le début du mois de Ramadhan a presque doublé au niveau des centres d’enfouissement technique, a-t-on appris des sources relevant de la direction de l’Environnement.
À lui seul, le CET de Hassi Bounif, traite un volume entre 1500 et 2000 tonnes de déchets ménagers, avec le transit chaque jour de 55 camions bennes tasseuses en provenance de 9 communes.
Le CET de Hassi Bounif, reçoit aussi un total de 260 tonnes de déchets en provenance des établissements hôteliers, en plus des marchandises avariées ou contrefaites et impropres à la consommation, ajoutons à cela les amas d’agrégats relevant des détritus des travaux publics.
Les déchets inertes sont transférés au niveau de la nouvelle unité sise à Ain El Beida, ce centre reçoit les détritus de TP, les quantités de la terre récupérées sont ensuite utilisées pour l’enfouissement des déchets ménagers à Hassi Bounif.
En dépit de tous ces efforts, de nombreuses zones forestières se sont transformées en dépotoirs à ciel ouvert, où des citoyens et même des entreprises dépourvus de civisme et de sens de la responsabilité, continuent de polluer les forêts.
A noter que 45 procès verbaux ont été dressés par la direction des services agricoles au dernier trimestre de l’année 2021 à l’encontre d’individus ayant procédé au déchargement de déchets inertes dans plusieurs exploitations agricoles inspectées par les mêmes services.
Selon les mêmes sources, les opérations d’inspection ont révélé l’existence de plusieurs points noirs de décharges sauvages dans le domaine forestier et agricole de la wilaya.
La route reliant Hassi Bounif et Sidi Maarouf est le parfait exemple de la multiplication de ce phénomène dans la wilaya d’Oran, où des tonnes d’ordures et de déchets inertes sont entreposées dans des exploitations agricoles qui se sont transformées en dépotoirs de déchets, notamment les déchets plastiques.
Selon des sources de la direction de l’environnement, la réglementation est très claire dans ce sens, les panneaux installés à travers les zones agricoles et forestières indiquent qu’il est strictement interdit aux camions de décharger des déchets, sous peine de la mise en fourrière de 10 jours du véhicule impliqué.