O.D

Située à l’extrême ouest de la frontière algéro-marocaine et à plus de 80 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tlemcen, la commune de Béni-Boussaid, avec une population de plus de 17 000 âmes, est une région à vocation agricole mais réputée avant tout pour le phénomène de la contrebande. Ses communes et ses localités éparses ont bénéficié d’importants projets dans le cadre du programme des zones d’ombre car ces régions frontalières ont été laissées longtemps en marge de développement poussant les jeunes chômeurs à s’adonner au trabendo et au trafic de carburant pour survivre. Depuis, un intérêt particulier à été accordé à ces zones frontalières par l’inscription de dizaines de projets visant à améliorer les conditions de vie des populations. Jeudi dernier, le wali de Tlemcen a visité cette région où il a procédé à la mise en service d’un réseau d’AEP à la localité d’Aghrib à partir du forage Nekhla No 01. Ce forage est parmi les six autres inscrits au programme d’urgence d’AEP des communes et localités situées sur le couloir Ouest. Une exploitation agricole “Boukais Abdelkader” qui s’étend sur plus de 22 hectares a été raccordée au réseau d’électrification rurale. Dans la localité d’Ouled Salah, le wali a inspecté le projet d’amélioration urbaine dont l’état d’avancement des travaux dépasse les 65 pour cent avant de procéder au raccordement au réseau électrique d’une autre exploitation agricole. La rencontre avec les citoyens a été une occasion pour le premier responsable de la wilaya d’écouter leurs doléances et leurs préoccupations. Comme un peu partout dans les zones rurales et éparses, les doléances étaient axées sur le logement rural, la réhabilitation des routes, le gaz de ville et l’emploi. Le Wali a rassuré l’assistance quant à la prise en charge de toutes ces préoccupations légitimes. La visite a été clôturée par l’inspection du théâtre de plein air de la cité Yaghmoracen Ben-Ziane dont le mur de soutènement menace de s’effondrer.