Linda Otsmane

Encore une fois, la politique de l’emploi à Arzew ne cesse de provoquer l’indignation des postulants demandeurs qui sont montés au créneau, hier, pour dénoncer les dépassements et la politique des ‘’passe-droit’’ appliquée en règle de jeu par la direction de l’agence locale de l’emploi à chaque fois qu’il y ait une offre d’emploi. Selon l’un des protestataires qui se sont rassemblés pacifiquement devant la porte de cette institution, l’offre faite par Somik, une entreprise spécialisée dans la maintenance industrielle au niveau de la Z.I pour l’insertion de 70 manœuvres dans les postes de peintre et de monteur en calorifuge, a été détournée au profit d’autres privilégiés bénéficiant de passe-droits. «Pour le moment, nous ignorons toutes les modalités d’insertion appliquées par l’agence pour le recrutement. Aucun de nous ne peut savoir quels sont les critères régissant cette politique », dira O. A, un jeune rencontré sur les lieux. Notons que le retard signalé dans le lancement de la commission de l’emploi ne cesse de susciter l’indignation des jeunes chômeurs qui ne savent pas quoi faire surtout que la plupart, ce sont des chefs de familles. Ayant pour mission principale l’assistance et l’accompagnement des jeunes chômeurs dans leur parcours de trouver un poste d’emploi dans l’une des unités de production industrielle implantées dans la région, cet organisme a été confronté à des problèmes d’ordre bureaucratique et ce en dépit des recommandations faites par le ministre de la tutelle, stipulant une prise en charge des préoccupations des jeunes chômeurs selon la réglementation en vigueur. Le climat de mécontentement s’est généralisé suite aux mesures répressives prises par les autorités locales interdisant aux jeunes de manifester devant le siège de la daïra pour revendiquer leurs droits.