Fakhreddine. A
Seulement 4 mois se sont écoulés depuis l’opération de distribution des 763 logements publics sis à El Barki, dont ont bénéficié les postulants de dossiers à points, l’insolite situation de voir certains locataires, qui ont procédé à la vente de leur logement à 3 millions de dinars, un constat que nous avons pu vérifier à la suite d’une annonce de vente faite par l’un des locataires de cette cité.
Notons dans ce cadre que plusieurs appartements restent toujours inoccupés par leurs bénéficiaires.
Par ailleurs, des sources relevant de la direction de l’habitat ont révélé la nécessité d’ouvrir des enquêtes à propos de certains bénéficiaires de logements sociaux qui procèdent à leur vente, sachant que ces logements sont des propriétés de l’office de gestion et de promotion immobilière (OPGI), et où encore les logements AADL dont l’acquisition a été faite avec des fonds d’aide de l’État.
Les mêmes sources, ont révélé que plusieurs centaines de bénéficiaires de logements sociaux dans les différents pôles urbains, à l’instar de Belgaid, Oued Tlelat, Missergine ou encore Ain Beida, proposent la vente de leurs logements sociaux à des prix allant dans une fourchette située entre 700 et 800 millions, alors qu’ils en ont bénéficié à un prix symbolique ne dépassant pas les 50.000 Da dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire.
Ce genre d’agissements est considéré comme un crime économique, qui doit être sévèrement réprimé. Par ailleurs, et selon un responsable d’une agence immobilière, l’augmentation du nombre de propositions de ventes de logements sociaux notamment à travers des pages de réseaux sociaux Facebook est le résultat de la dernière déclaration faite au parlement par le ministre de l’Habitat faisant référence à une possible session des logements publics locatifs à partir du 31 décembre 2022.