Kaid Omar

A l’annonce de la nouvelle décision à nommer Aïssa Djabir Saïd-Guerni Maire du village méditerranéen durant les jeux méditerranéens d’Oran, en bon Oranais que je suis, je me sens quelque part dans mon profond, nettement dévalué, au statut de second Algérien, un Algérien de deuxième classe, mal ôté outre Ouest. Le Comité d’Organisation des JM 2022 d’Oran est souverain et responsable de ses actes de faire et défaire l’évènement comme si l’on gérait ses propres affaires. C’est un évènement national dont personne, quelque soit sa stature, son passé, son présent et les prérogatives dont il est responsable, personne ne peut agir à sa guise, ni à assouvir ses caprices, ni à renier les valeurs humaines, compétences, valeurs historiques, matérielles et immatérielles et surtout les grands noms que la région d’Oran a enfanté durant sa longue et héroïque histoire. Aussi, un minimum de considération, de respect et de considération auraient été requis par ce même comité d’organisation pour mettre aux oubliettes de grands sportifs natifs de la région de l’Ouest qui ont hissé haut le drapeau national. Pour ne citer que l’incomparable Rahoui Boualem, le grand champion du noble art, Boutchiche, ou encore le grand champion natif de Tenes, notre Morcelli et bien d’autres champions d’Afrique en handball des années 70 et 80 et dont Aziz Derouaz était le coach, ou encore d’autres grands champions méditerranéens, dont le footballeur Benkada en 1975, et bien d’autres figures qui ont contribué à faire connaitre le sport national à travers le monde. Un minimum d’éthique sportive et moins de ségrégation régionaliste, Mrs du Comité d’organisation. Oran et sa région ne peuvent pardonner de tels dérapages, ni offrir El Bahia à des opportunistes, les Oranais restent mobilisés pour la réussite de leurs jeux, même en l’absence de ses valeureux enfants. Bien au contraire Oran, sa région et tous les Oraniens n’ont rien contre Djabir Saïd-Guerni, que nous considérons comme un grand champion au même titre que tous les autres champions qui ont hissé haut l’emblème national, quand nous avons versé de chaudes larmes au moment de l’intonation de Kassaman au moment où Said Guerni portait la médaille en vermeil autour du cou, peut-être plus que tous les autres et l’on restera toujours fiers de cet athlète. Soyons tout simplement corrects avec votre conscience, fidèles aux principes olympiques. Ca y va de l’Algérie avant tout ….