Linda Otsmane
L’APC de Mers El Hadjaj vient d’adresser un rapport à l’ADE pour dégager toute responsabilité vis-à-vis de la prolifération des MTH (maladies à Transmission Hydrique). Selon une source de cette collectivité locale, Mers El Hadjaj s’est doté d’un château d’eau de 10.000 m3 pour couvrir le déficit en eau, et ce en prévision de la saison estivale ou le nombre d’habitants se multiplie d’avantage, cependant la prolifération des colporteurs d’eau continue. « En dépit de la présence de l’eau douce dans les robinets de la majeure partie des quartiers de la commune, les habitants n’en continuent pas moins de s’alimenter chez ces inconditionnels colporteurs de l’eau, qui pullule dans nos rues. Les ménages s’approvisionnent toujours à coup de jerricans de 30 à 50 DA. Pourtant ce n’est pas l’eau potable qui manque dans les foyers en raison, entre autre, des efforts consentis par la SEOR et d’une politique efficace quant à sa distribution », dira notre interlocuteur. Notons que, l’eau colportée dans des citernes où la qualité est souvent douteuse est issue du forage des puits non- autorisé, ce qui expose les citoyens aux maladies. D’autre part, les habitants questionnés, estiment que c’est par habitude qu’ils achètent cette eau mais aussi pour sa disponibilité à toute heure, à l’inverse à la première qui arrive une fois par semaine, dans certains quartiers. En fait, les coupures prolongées de l’eau distribuée par la SEOR est surtout sa qualité « gout et couleur » sont la cause de la ruée des ménages vers les colporteurs d’eau douce.