Linda Otsmane

L’épineux dossier de la cité Ben Boulaid a enfin trouvé preneur. Une assiette foncière d’une superficie de 5 hectares a été cédée par la mairie d’Arzew au profit de l’Office de la Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI) de la wilaya aux alentours de la cité 1000 logements pour la réalisation de 390 unités en remplacement des 11 blocs se trouvant en état de dégradation avancée à la cité Mustafa Ben Boulaid jouxtant l’entrée de la ville d’Arzew. La phase relative à la délimitation de l’espace à bâtir a été officiellement ficelée après l’élaboration du plan de bornage. Actuellement, c’est aux services concernés de l’OPGI d’entamer les autres démarches techniques et administratives dont le plan architecturel des bâtiments et l’engagement de l’entreprise qui sera retenue après le lancement de l’appel d’offre pour prendre en charge les travaux de réalisation. Notons qu’une commission composée d’un représentant de la commission technique de l’APC, un géomètre et un représentant de la Direction de l’urbanisme a effectué plusieurs visites afin de statuer définitivement sur le choix du site. Notons qu’une enveloppe financière consistante avoisinant les 400 milliards de dinars a été dégagée par le ministère de la Tutelle pour la gestion du dossier du vieux bâti au niveau de cette collectivité locale, cependant le projet n’a jamais vu le jour de sa concrétisation vu que la décision provisoire portant sur le relogement temporaire des habitants vers la daïra de Oued Tlelat a été durement critiqué par les habitants. Une option, rappelons-le, qui posait un sérieux problème notamment pour les personnes ayant fait des prêts bancaires pour acquérir leurs logements, ainsi que pour les travailleurs au port d’Arzew, ceux de la Sonatrach et de la Pêcherie. Notons que la décision de construire des logements neufs à la cité mitoyenne a été appréciée par les habitants qui ont tenu à remercier le wali d’Oran M. Said Sayoud et le député Charchar Rachid du parti Mouvement El Binaa qui a introduit l’affaire devant les hautes instances pour régler le problème collectif dans la sérénité loin des éventuelles agitations populaires qui pouvaient mal tourner.