O.Degui
De part sa dimension urbaine qui croît au fil des années, la ville de Tlemcen est devenue le rendez-vous obligé de tous les habitants des communes limitrophes. Ils la prennent d’assaut chaque matin, qui pour des achats, qui pour des consultations médicales, qui pour des démarches administratives. Cette situation fait qu’un nombre impressionnant de véhicules, tous genres confondus, s’y rendent quotidiennement créant un embrouillamini digne des grandes villes. En l’absence d’aménagement des voies de circulation et des feux tricolores pour réguler le trafic, le carrefour de Bab Ouahran, par où transitent la plupart des usagers en dépit de l’existence d’autres voies d’accès à la ville, est devenue un véritable goulot d’étranglement. L’agent de l’ordre public affecté à cette intersection ne sait plus où donner de la tête devant le grand flux des automobilistes souvent impatients. Prendre le volant et à n’importe quelle heure de la journée est devenu chose pénible, voire déconseillée. Les embouteillages ne se comptent plus aussi bien au centre-ville qu’à la périphérie. Le manque ou l’absence de signalisation, le nombre impressionnant de véhicules qui a presque triplé en 10 ans, mais aussi et surtout le non-respect du code de la route. Pour corriger les points noirs qui existent au niveau de la ville de Tlemcen, notamment les carrefours du buste Bab Wahran, Sidi Saïd, qui sont la cause de pas mal de tracasseries et d’étranglements, le plan de circulation préconise la réalisation et la création d’autres carrefours à sens giratoire sous une norme internationale de gauche à droite et revoir la signalisation tricolore qui est obsolète. Il est vrai que les automobilistes n’ont jamais cessé de se plaindre de l’état des routes dont un bon nombre est en très mauvais état, ce qui les oblige à emprunter les mêmes chemins de circulation, d’où les bouchons. Ce n’est un secret pour personne que la capitale des Zianides est dépourvue d’espaces de stationnement, hormis un seul d’une capacité presque insignifiante, mitoyen avec l’ancienne gare routière. Évidemment, il ne faut pas oublier les parkings sauvages, qui ont une très grande part de responsabilité dans l’anarchie qui règne, car ils ne sont pas réglementés. Ils ont pour principale clientèle des automobilistes qui stationnent leur véhicule en plein centre-ville, l’une, sinon la principale raison de l’étouffement, principalement aux heures de pointe.