H. Hamouda

En cette période des grandes chaleurs, et si l’occasion se présente pour une virée d’oxygénation et de détente au niveau du légendaire jardin public sis entre le siège de la SW et le palais des sports Hammou Boutlelis, on ne peut éviter l’affluence des enfants tout autour du bassin d’eau qui constitue un croisement directionnel.
Ces chérubins s’adonnent avec joie à des cures de baignade rafraichissantes à même d’être soulagés des températures caniculaires qui sévissent ces derniers jours au niveau de la wilaya.
Ce site improvisé par le génie enfantin n’est que la conséquence de la non utilisation de la piscine semi-olympique sise à proximité. Sachant que la majorité des enfants assoiffés de cures rafraichissantes, sont issus de familles démunies ne pouvant faire face aux aléas de frais au bord de stations balnéaires. Egalement, ces mêmes chérubins sont victimes de l’incapacité financière à profiter des différentes piscines privées qui foisonnent à El Bahia où les tarifs exorbitants proposés dépassent toute logique d’entendement avec un tarif de 2000 da comme promotion pour les enfants, et 3500 da pour les adultes.
En sus des frais annexes et indispensables à l’intérieur de ces piscines HD, où il est strictement interdit de rentrer avec des produits alimentaires ou boissons. Et de là l’on comprend l’engouement légitime pour ces nuées d’enfants épris des plaisirs de baignade.
La question reste posée pour ces innocents êtres à qui l’on ferme la piscine semi-olympique attenante, un site à rentabiliser pour ces enfants démunis qui doivent profiter des mêmes privilèges que le reste d’enfants algériens issus de familles plus ou moins usées.