Fatima B.

Les déboires des habitants de Hai El Akid Lotfi, avec les gestionnaires de cette délégation communale n’en finissent pas, bien au contraire, ils s’accentuent de jour en jour avec toutes ces autorisations d’exploitation de terrasses accordées à tort et à travers. La goutte qui a fait déborder le vase est cette autre « permission » d’exploitation de l’espace public en terrasse accordée à un gérant de cafétéria sur le boulevard Dubaï. « Cette fois-ci la règlementation a été bafouée, un ordre de versement a été délivré à ce gérant de cafétéria sans la délivrance de l’autorisation, question de voir la réaction du voisinage», a déclaré un membre du comité de quartier.
Les riverains se sont soulevés contre cette exploitation de l’espace public d’autant plus, que la terrasse est face à des habitations. Les responsables du secteur urbain se sont rétractés face à l’opposition des habitants du quartier, ils ont adressé une mise en demeure à l’exploitant pour supprimer cette extension, or ce dernier n’a pas obtempéré.
Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, la terrasse est toujours opérationnelle et les services de la délégation communale ni ceux de la sécurité, n’ont procédé à son éradication. Les habitants du quartier disent « à hai El Akid Lotfi, le piéton n’a pas d’espace où marcher, il dispute la chaussée aux automobilistes vu que les trottoirs sont transformés en terrasses par les commerçants notamment les cafétérias et les restaurants ». Malgré l’opposition des habitants de ce quartier, la délégation communale continue de délivrer les autorisations d’exploitation de l’espace public aux commerçants, en bafouant toutes les normes. ». Ils ajoutent « Une fois l’autorisation établie aucun contrôle ne suit, alors que tout le monde sait que certains commerçants occupent le double même le triple du m² mentionné sur le document accordé par le secteur urbain». Nos interlocuteurs avancent « nous demandons aux services techniques de la commune d’inspecter le soir les commerces à terrasses pour s’assurer que l’exploitation de l’espace public est bien respectée ».