Rachid Boutlélis

Un arrêté d’exécution portant référence 3379 daté du 18 septembre 2022, portant le gel de l’assemblée populaire communale de Bousfer, a été signé par le wali d’Oran Said Sayoud. Ledit arrêté attribue à titre provisoire, la gestion de l’administration et des affaires relatives à la commune de Bousfer à son secrétaire général, M.Ramdana Sidi Mohamed.
Pour les faits ayant provoqué une telle situation, rappelons que le farniente et la pagnoterie, qui se sont pitoyablement illustrés dans la gestion par cet exécutif communal, qui était sordidement ébranlée par d’absurdes guerres de tranchées, ont lamentablement prédominé et ont poussé le chef de l’exécutif à notifier cette mise au placard. Cette Apc, composée de 15 membres n’a pas été, notons-le, en mesure d’apporter un correctif aux multiples incartades de gestion, qui ont lamentablement buté sur le lancement d’actions destinées à l’amélioration du cadre de vie d’une population aux abois et par ricochet celui de séjour pour les millions de vacanciers, habitués des plages dépendantes administrativement de la municipalité de Bousfer. Ce piteux état de fait a été malheureusement et directement à l’origine de la bidonvilisation de ces sites d’agrément de cette commune, où, en sus, le détournement des terres agricoles a été perpétré allègrement à la faveur d’une insolente indifférence, fidèle alliée de la complaisance. Dans la foulée, le névralgique secteur du tourisme dans cette zone de la daïra d’Aïn El Turck, qui peinait déjà à sortir de la mélasse avec ces sites d’agrément enlaidis, dégradés et ruralisés, s’est subitement retrouvé le bec dans l’eau dans le sens péjoratif du terme. En fait, l’inertie et l’indigence des esprits ont piteusement prévalu depuis l’installation des membres de cette Apc, qui étaient décriés par la population. Il importe de signaler dans ce morbide contexte que tous les voyants rouges se sont allumés auparavant dans cette municipalité, avant sa mise au placard par le wali. Celle-ci a été confrontée par le passé, notons-le, à une série indésirable de scandales pour des affaires liées à divers esclandres. Cette Apc ne semble, à priori, pas avoir dérogé à la regrettable règle, que lui a légué sa précédente. Notons aussi que cet affligeant état de fait a été cependant exploité sournoisement par des candidats malheureux du dernier scrutin lors des élections communales, parmi lesquels figurent d’anciens maires, dont certains ont été suspendus de leur poste, suite à des poursuites judiciaires engagées à leur encontre pour des suspicions de malversations commises durant leur mandat. Suprême ironie, certains ont réussi à être admis sur la liste des potentiels candidats, pour briguer contre vents et marées, en s’insinuant dans le creux de la vague, afin d’accéder de manière fourbe au poste tant convoité à la tête de cette Apc. Un ridicule outrancier usité fréquemment par le paon pour investir le poulailler et imposer sa décriée présence parmi les poules, à coups de bec rageurs.