R.L
Les parents d’élèves relevant de l’école moyenne Abou Bakr Ali sise à hai Bouamama, ont dénoncé une multitude de carences dans l’établissement où sont scolarisés leurs enfants. « Le
CEM, a été ouvert aux élèves avec un manque flagrant en terme de moyens matériels et humains », rapportent les parents inquiets pour la scolarité de leurs enfants. « Le nombre d’élèves par classe frôle ou dépasse le seuil de 50, un souci de plus qui irrite les enseignants, ainsi que les élèves qui n’arrivent plus dans de telles conditions à suivre les cours », s’indigne un parent. Selon nos interlocuteurs, « il ya aussi insuffisance en tables et chaises dans les classes où nos enfants se mettent à trois par table lorsqu’ils trouvent les chaises sinon ils se relayent pour s’assoir ce qui crée un tintamarre dans la classe perturbant le déroulement des cours. ». Pour tenter d’alléger la pression, la direction de cet établissement scolaire a proposé à l’exploitation d’une annexe, mais les enseignants ont catégoriquement refusé à cause selon eux de « l’éloignement de l’annexe du CEM », apprend –on sur place. La situation étant insoutenable, 17 enseignants de cet établissement scolaire ont opté pour une mutation. Les restants disent à leur tour qu’« ils ne pourront pas tenir longtemps face à ce manque de moyens et à la surcharge dans les classes qui n’arrange ni l’enseignant ni l’élève qui est la première victime de ce laisser aller de la direction de l’éducation. ». Selon nos sources, la directrice de l’établissement se trouvant mains liées face à la colère des parents et des enseignants, a déposé un congé de maladie depuis la première semaine de la reprise des cours. Les parents des élèves du CEM Abou Bakr Ali et le mouvement associatif du secteur urbain Bouamama lancent un appel au directeur de l’éducation pour trouver des solutions rapide à cette situation.