Rachid Boutlélis

Un grand soulagement a été ressenti, en fin de semaine, par la population, notamment les usagers de la poste, de la zone englobant les quartiers commandant Ferradj, communément appelé douar Maroc, son mitoyen celui de St Maurice et celui de Mohamed Ghriss, à mi-chemin du village de Cap Falcon, dans le chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck et ce, avec l’annonce de l’ouverture d’un nouveau bureau de poste. En effet, jeudi, la directrice générale de la wilaya d’Oran d’Algérie Poste a procédé, en présence des responsables locaux, à l’inauguration de cette infrastructure d’utilité publique, située à la limite de la rue du Maghreb, au douar Maroc, à proximité de l’institut national de formation de cadres de la jeunesse et des sports, ex-Creps. Cette louable initiative, synonyme d’une certaine atténuation de l’affluence des usagers, qui converge régulièrement vers l’exigu bureau de poste de la place du 1er novembre 1954, sis au cœur de la municipalité d’Aïn El Turck, a suscité beaucoup de satisfaction sur la place d’Aïn El Turck. Il convient de noter dans ce contexte, que les travaux de réalisation d’un autre nouveau bureau de poste sont en phase d’achèvement, à un jet de pierre du siège de l’administration de l’Apc d’Aïn El Turck. Selon le receveur du bureau de poste de la place du 1er novembre 1954, abordé à ce sujet par notre journal « cette autre nouvelle infrastructure, qui sera réceptionnée au cours du mois d’avril prochain, contribuera énormément à alléger la pression exercée sur l’actuel bureau de poste, notamment en période estivale avec le surplus des vacanciers ». Il importe de rappeler également dans la foulée que les travaux de cet autre bureau de poste, qui étaient suspendus depuis plus d’une année et ce, en raison d’un réajustement financier, ont été finalement relancés ces derniers jours. Lors du lancement des travaux de réalisation en 2014, l’entreprise a sordidement buté sur une extension illicite qui a empiété sur l’assiette devant abriter ce projet, ayant été inscrit sur les tablettes du plan de la relance économique, PRE. Les services concernés de l’APC de l’époque ont mis en demeure les contrevenants pour évacuer les lieux dans le plus bref délai. L’affaire a été soumise à la justice, qui a tranché en faveur de l’administration.