La Coupe du monde 2022 continue son bonhomme de chemin. Et si tout va bien jusque-là en terme d’organisation, le Qatar s’avère être une aubaine pour la FIFA. C’est ce qui ressort d’un rapport intéressant publié jeudi par le journal « Expansión » relayé par Mundo Deportivo, qui explique que l’instance dirigeante du football mondial va battre des records de chiffre d’affaires entre 2018 et 2022.
En effet, les droits de télévision, les droits de marketing et la vente de licences de merchandising sont les piliers sur lesquels repose l’activité footballistique. La Coupe du monde est considérée comme l’événement sportif le plus lucratif au monde, dépassant les Jeux olympiques.
Ainsi, selon les données du journal précité, la FIFA clôturera ce cycle avec des revenus d’environ 7 500 millions de dollars (environ 7 200 euros), soit 1 500 de plus que prévu initialement et également 1 000 de plus que pour Russie 2018. La proximité de la période de Noël et du Black Friday ont contribué à lui donner un coup de pouce.
Par ailleurs, ce n’est pas tout. Pour la prochaine période, de 2022 à 2026, la FIFA vise à se rapprocher des 10 milliards grâce à la Coupe du monde au Canada, au Mexique et aux États-Unis et à l’exploitation du football féminin. Tous les comptes ne sont pas encore officiels, mais les prévisionnistes travaillent sur des prévisions qui seront très proches des chiffres réels. Dans le cycle 2018-2022, les droits dits de licence constituent la troisième source de financement, entre 10 et 15 % des recettes totales, soit environ 700 millions et 13 % de plus que dans la période précédente grâce aux ventes en ligne et aux jeux vidéo.
La première source est constituée par les recettes de télévision, qui représentent près de la moitié, tandis que la seconde, les recettes de marketing, avoisinent les 25 % et correspondent principalement aux différents niveaux de parrainage. Le reste provient de canaux tels que l’hébergement ou la vente de billets (3 %).