Ilyes. K / R. L
La Commission de wilaya chargée du contrôle de l’emblème national réinvestit le terrain après un gel qui remonte à l’année 2017, soit plus de 05 ans, dû essentiellement à la complaisance et négligence des principaux gestionnaires locaux, malgré le passage de cinq walis qui se sont succédés à la tête de la capitale de l’Ouest, entraînant un lot d’abus et d’irrespect de l’un des symboles de l’identité et de la souveraineté nationale, dans un phénomène d’absence du drapeau national dans les différentes administrations et institutions publiques implantées à travers le territoire de la wilaya d’Oran. Une négligence, sous forme de mépris resté impuni malgré la rigueur affichée à travers les lois de la République stipulant l’obligation et l’exigence à la présence de l’emblème national à l’entrée de chaque édifice, administration, institution et siège publics, les mêmes lois fixant les sanctions encourues par les gestionnaires respectifs. Et de rappeler que dans la majorité des cas, lorsque le symbole national est visible, il est soit déteint par des couleurs livides presque non-reconnaissable, soit en lambeaux usés, troués et dépiécés, dans un état scandaleux et provocateur, indignement resté impuni et en net décalage de la rigueur des lois constitutionnelles qui le régissent. La fierté nationale ne peut être ni négociée ni marchandée au gré des humeurs et des caprices des uns et des autres qui portent atteinte aux valeurs patriotiques de tout un peuple. Aussi, la mise en place et l’installation de cette Commission de contrôle par le wali, est plus qu’une priorité pour remettre les pendules à l’heure et réhabiliter ce symbole, à l’instar de tous les autres aspects symbolisant les valeurs nationales. Certains autres réseaux connus pour leur mépris à tout qui touche à l’unité nationale croyaient fermement dans la pérennité à ce que les vents de la précédente conjoncture allaient entraîner la mise aux oubliettes la présence du drapeau national dans les édifices publics. Ainsi, et pour parer à la réhabilitation de l’emblème nationale, rappelons que ladite commission est composée des représentants de la famille révolutionnaire qui n’ont jamais cessé à revendiquer une aussi importante opération de contrôle, à la suite de diffusion de vidéos faisant état du traitement honteux et déshonorant de l’emblème national. A l’exemple du scandale vécu par un des établissements scolaires où des luttes intérieures pour briguer des postes de privilège se sont soldées par la mise en lambeaux du drapeau emblématique national, jeté dans des poubelles, où la responsabilité des protagonistes à la course au pouvoir est partagée, dans un scandale dont la direction de l’éducation a été saisie pour prendre les dispositions qui en découlent.