Ilyes. K
La wilaya d’Oran est confrontée à une réelle pénurie d’assiettes foncière, et ce n’est certainement pas la direction des services agricoles qui va solutionner ce problème puisque les terres agricoles sont aujourd’hui intouchables. Ces assiettes, nécessaires pour le lancement de nouveaux projets socioéconomique, notamment l’immobilier, sont devenues un véritables casse-têtes pour les décideurs au niveau local. En tout état de cause, la wilaya d’Oran connaitra son quota de logements (tous types) prévu pour 2023 lors de la réunion interministérielle qui se tiendra à Alger le 17 décembre, où sera connu le quota de chaque wilaya du pays. Oran devrait bénéficier d’un programme à dominante de logement locatif public à vocation sociale, au vue de la demande toujours aussi forte des 09 daïras de la wilaya. Il s’agit principalement des pressions exercées sur les communes d’Es Senia, Sidi Chahmi, Bir el Djir, Gdyel, Oued Tlélat et Aïn El Turck. C’est ainsi que la problématique des assiettes foncières à libérer sera posée avec acuité, d’autant plus que le terrain à coté de Hayat Regency n’a pas été avalisé par les travaux publics et l’hydraulique au vue d’insurmontables problèmes liés au transfère de réseaux d’assainissement. Les services agricoles quant à eux refusent de céder un terrain au niveau de la commune de Hassi Bounif étant agricole, le ministère de l’agriculture ayant donné des instructions fermes à ne céder aucune terre à vocation agricole. L’aspect juridique est également une équation de la problématique foncière à laquelle est confrontée la wilaya. Pour rappel la wilaya d’Oran a connu dernièrement le lancement de 900 logements de type locatif public. Par ailleurs, selon la direction de l’habitat il existe 4787 unités prêtes à habiter pour la daïra d’Oran uniquement ainsi que 587 autres unités à Aïn el Turck, à la commune de Bousfere plus précisément.