Passé les critiques sur la tenue de cette 22e édition au Qatar et les appels au boycott, le dirigeant suisse a déclaré que “3,27 millions de spectateurs ont assisté aux matches soit 52.760 supporters de moyenne. Un record. Et sans aucun incident majeur”.
Sur le plan sportif, Infantino a remarqué qu’aucune équipe n’est restée invaincue. “Cela veut dire beaucoup sur le développement du football” revenant sur la qualification du Maroc pour les demi-finales, une première pour un pays africain et la première d’une arbitre principale féminine, la Française Stéphanie Frappart, “et elle a très bien arbitré.”Parmi les polémiques ayant marqué ce Mondial, celui du port du brassard OneLove, interdit par la FIFA, lourdes sanctions à l’appui. Infantino s’est retranché derrière le règlement et l’argument de vouloir “protéger le football”. “Nous avons 211 membres. Autant de pays avec leurs régimes, leurs points de vue. Nous devons avoir du respect pour chacun d’eux. Nous sommes une organisation globale. Il ne s’agit pas d’interdire pour interdire, mais on a des règlements qui disent que sur le terrain, on joue au football.
“Gianni Infantino, 52 ans, a aussi insisté sur le fait que le Comité de la FIFA a décidé qu’il était toujours dans son premier mandat comme président. Ce qui veut dire qu’il pourrait rester à son poste jusqu’en 2031 (au bout de trois mandats de quatre ans maximum) s’il était réélu l’an prochain et en 2027.