A.Y/O.K

L’affaire des recours liés au dossier des 450 logements sociaux dans la commune d’El Ançor continue à faire la ‘’une’’ des discussions publiques ainsi que la principale appréhension de la majorité des élus qui n’ont cesse à dénoncer les agissements suspectés d’illégalité du Maire et de son adjoint quand à l’établissement de la liste des 50 ‘’recouristes’’ bénéficiaires. Les mêmes membres élus, convaincus de l’implication des deux premiers responsables à l’Exécutif communal d’avoir usé de leur autorité pour intégrer des connaissances et des proches à bénéficier du quota des 50 logements en recours, appellent de vive voix à l’imminente intervention du wali Sayoud à procéder à une enquête approfondie à l’encontre du P.APC et de son 1er vice-président dans l’établissement de listes empreintes de ‘’favoritisme’’ et de ‘’passe-droit’’. Et de rappeler que les élus contestataires, à travers une 2ème correspondance, l’intervention du chef de l’Exécutif de wilaya, dans l’affaire du vice-président à la même APC, le dénommé D.M. Hichem, qui a bénéficié récemment d’un logement social du quota des 500 logements à El Ançor malgré qu’il ne répondait à aucun critère réglementaire fixé à cet effet, sans pour autant rappeler que le même indu vice-président fait l’objet d’une enquête diligentée par le groupement de la gendarmerie nationale d’El Ançor, suspecté de complicité dans la disparition du registre du guichet unique contenant les délibérations et décisions liées à l’urbanisme et constructions, une enquête initiée à la suite d’une plainte déposée par le SG de la même APC. Et de rappeler que les membres élus ‘’dénonciateurs’’ exigent de qui de droit à la mise sur pied en urgence d’une commission d’enquête quand à la liste des bénéficiaires des 450, sachant que de nombreuses irrégularités sont relevées parmi lesquelles des personnes ne remplissant pas les conditions élémentaires, dont un cadre à Algérie Poste, des professeurs d’enseignement, des salariés de la fonction publique, et des institutions publiques, des retraités et leurs épouses dont le revenu mensuel dépasse largement les 60. 000 DA, qui résident dans des habitations standing ainsi que des proches de la Casnos ayant des liens de parenté avec le Maire Touaz Mahmoud, des privilégiés au statut social de célibataires qui ne sont pas résidents dans le territoire de la commune d’El Ançor ainsi que de nouveaux noms introduits en mode ‘’passe-droit’’. Des révélations, malgré que les élus ‘’contestataires’’ précisent qu’ils sont même interdit du droit de regard des listes qualifiées ‘’de suspectes et entachées d’irrégularités’’, à l’exemple de l’octroi de 03 à 05 logements à des membres de la même cellule familiale.
Et d’ajouter que des personnes non établies ni résidentes dans la commune d’El Ançor depuis au moins cinq années sont en tête des bénéficiaires, et dont le journal a été destinataire de copies faisant foi. Et bien d’autres énigmes et révélations que seule une enquête peut en dévoiler les secrets et les responsabilités de chacun, ainsi que les abus d’autorité, pouvoir d’influence, faux et usage de faux, népotisme, passe-droit dont certains gestionnaires en font leur cheval de bataille, pour ainsi sacrifier les droits légitimes de citoyens démunis et en mal vie.