H. N
Trois lycées dans la wilaya d’Oran, à savoir Mohamed Roueï (Aïn el Beïda – commune Es-Sénia), Koudid Ahmed (Sidi Chami) et Ahmed Abderrezak (Les Amandiers) connaissent actuellement un mouvement de protestation mené par les enseignants. La grève déclenchée sous la houlette du Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l´enseignement secondaire et technique) dure depuis une semaine. Laissant en rade 2900 élèves, les protestataires réclament le chauffage en classe et la réparation des malfaçons. Jusqu’à hier mercredi (01er février 2023, ndlr), la Direction de l’éducation n’a pas été en mesure de rétablir le cours et de calmer les esprits étant donné que les enseignants auraient, à maintes reprises, dénoncé les conditions difficiles de travail. Pire, les enseignants dénoncent la réticence des responsables concernés à intervenir pour améliorer la situation et ce depuis le début de la rentrée scolaire.
La grève du lycée Ahmed Roueï à Ain el Beïda est la deuxième du genre depuis le début de l’année, et elle est due à la situation dans laquelle se trouve l’établissement éducatif, notamment l’absence de travaux de restauration, malgré que le directeur de l’éducation se serait engagé à prendre en charge les travaux d’entretien en date du 13 octobre 2022, dont l’équipement de la salle des professeurs en chaises, la mise à disposition des bureaux et l’entretien du chauffage inscrite dans la programmation sectorielle de 2022. Selon les représentants du CNAPEST, il a été décidé, entre autre, de paralyser l’activité depuis lundi dernier, faute de classes chauffées surtout en cet hiver froid. A cet effet, nous apprenons que le secrétaire général de la direction de l’éducation s’est déplacé mardi au lycée Koudid Ahmed à Sidi Chami, dont les enseignants observent un arrêt de travail depuis une semaine, réclamant la réparation de l’infiltration des eaux à même les classes ainsi qu’une réfection de plusieurs malfaçons.