Linda Otsmane
Apparemment l’engagement fait par l’entreprise SOER, en direction de sa clientèle du côté Est de la wilaya d’Oran quant à la reprise de l’alimentation en eau à partir du jeudi dernier, n’est pas respecté. La pénurie signalée en matière d’alimentation en eau s’est accentuée ce week-end, générant ainsi une grande indignation parmi la population locale qui a qualifié cette coupure comme «mal planifiée» car, d’après certains habitants, la SEOR devait mettre de camion-citerne à la disposition des citoyens comme mesures alternatives, en attendant d’assurer la maintenance des équipements. Selon des informations fournies par la SEOR – Agence d’Arzew-, la reprise de l’alimentation en eau à travers toutes les communes ayant connu des perturbations de plus de quatre jours est prévue pour aujourd’hui. En attendant, les robinets sont toujours à sec. Notons que les coupures signalées depuis plus de quatre jours à travers les collectivités locales situées sur l’axe Oran-Arzew, comme Ain El Bia, Béthioua, Gdyel et Hassi Mefsoukh, sont dues à une opération d’entretien sur les réseaux AEP. Un programme mené conjointement par l’entreprise SEOR en collaboration avec l’entreprise chargée de la gestion de la station de dessalement de l’eau de mer « Kahrama ». Par ailleurs et sur un autre plan, notons que plusieurs facteurs sont responsables des perturbations enregistrées en matière d’approvisionnement en eau. Il s’agit notamment de la vétuste des réseaux, l’extension des zones habitables aux alentours des quartiers populaires et de l’absence de conduite d’amenée pour plusieurs foyers. Par ailleurs, certains dénoncent les procédures de coupures d’eau pour les clients récalcitrants notamment en cette période ou pratiquement tous les abonnés ont des redevances non payées. «Nous exigeons l’annulation de cette mesure de sanction au moins pour le moment. L’entreprise doit œuvrer au service du client en établissant un logiciel pouvant gérer les créances selon un échéancier a moyen ou long terme pour les personnes aux faibles revenus», ont-ils conclue.