H. Nacéra

Le colloque dédié aux startups dans le domaine spatial a culminé, jeudi dernier à Oran, avec la signature d’un protocole d’accord entre le ministère de l’économie du savoir, des startups et des micro-entreprises et l’Agence spatiale algérienne. Ce document revêt une haute importance puisque il s’inscrit en droite ligne des visées et objectifs suprêmes de l’Etat algérien qui projette un programme horizons 2040 dédié à l’aérospatial. Dans son allocution à l’occasion de la signature du mémorandum entre le ministre de l’Economie de la connaissance, El Mahdi Oualid, et Azeddine Oussedik, directeur général de l’Agence spatiale algérienne, en présence des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et des Postes et Télécommunications, le directeur de l’Agence spatiale a confirmé que l’accord concerne la couverture du programme spatial national, en matière de conception et de développement de systèmes individuels pour satellites, qui comprennent des spécialisations à caractère technologique important et sensible, telles que la mécanique, les technologies d’énergie portable et de stockage, les logiciels de contrôle dans les technologies spatiales, les cartes électroniques multicouches, ainsi que les applications applicatives pour les services de télécommunications et la production de données satellitaires, y compris modernes, techniques de traitement artificiel des méga données.
L’Agence spatiale algérienne travaille, selon le directeur Oussedik, à consolider les acquis réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du programme spatial réalisé en 2006 et 2020, afin d’assurer la continuité et l’amélioration des services. Il évoquera l’attrait actuel pour le domaine spatial, qui connaît un grand dynamisme et qui dépend de technologies pointues, se doit de créer de nouvelles opportunités de métiers et de services ici en Algérie. L’interlocuteur va souligner que le programme 2040 ne fera que renforcer la souveraineté nationale, et que le programme repose sur le recrutement de ressources humaines parmi les cadres et les ingénieurs de l’Agence nationale, ainsi que les étudiants universitaires et les institutions émergentes, qui doivent contribuer à sa réalisation.

45 start-up intéressées par les métiers de la mécanisation et du stockage d’énergie

Le ministre des startups a révélé ce jeudi depuis Oran, qu’il existe 45 entreprises, inscrites, intéressées par la mécanique, le stockage d’énergie, les systèmes portables, la conception de cartes électroniques multicouches spécifiques et qualifiées dans le spatial, et les données transformation, pour créer des entreprises.Ce processus a été mené par le ministère il y a deux mois, qui a indiqué qu’il vise à impliquer les entreprises émergentes dans ces industries, considérant le domaine très important et stratégique, qui peut inclure de nombreux domaines comme l’agriculture, les mines, les ressources naturelles, les télécommunications, les techniques du sans fil, divers applications, qui dépendent tous des satellites. Concernant le programme spatial national Horizons 2040, El Mahdi Oualid l’a jugé ambitieux et plus ouvert sur le monde économique, évoquant l’importance de l’accord conclu par le ministère avec l’Agence spatiale nationale, car il ouvre des horizons aux institutions émergentes pour concevoir, développer, tester et qualifier leurs projets.