H. N
A Oran, les personnes aux besoins spécifiques, dont le nombre est important, vivent dans l’espoir de se voir accueillir par des centres psychopédagogiques et établissements spécialisés en nombre suffisant et en qualité de service. Mais pour l’instant il n’en est rien ! En raison du déficit enregistré dans les centres, la prise en charge actuelle des personnes avec handicape laisse à désirer et l’intégration sociale, à part la solidarité familiale et quelques associations, est presque inexistante. Une intégration qui passe par l’enseignement, l’apprentissage et la distraction.
Les services de la Direction de l’action sociale et de la solidarité de la wilaya d’Oran (DASS) prend en charge quelque 2000 enfants, dont 580 enfants à travers 5 établissements, tandis que 37 services spécialisés à travers les établissements scolaires ont inscrit 195 enfants en situation d’handicape. 1075 autres enfants avec besoins spécifiques sont inscrits dans 13 centres gérés par des associations.
Ces indicateurs traduisent clairement un déficit de centres qui accueillent des personnes aux besoins particuliers pour leur permettre de mieux s’intégrer socialement, d’autant plus que le nombre de ces personnes est en nette augmentation. A cet effet, la Direction de la santé avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur le nombre élevé de nouveau-nés avec le spectre de l’autisme. Quelques 500 enfants naissent autistes chaque année, d’où la nécessité de trouver des solutions adaptées pour cette catégorie de personnes et de renforcer les capacités pour accueillir plus d’enfants à besoins spécifiques. Les parents également sont en situation de détresse puisqu’ils n’arrivent pas à trouver des centres aptes à prendre leurs progénitures en charge selon des normes et des conditions reconnues.