O.DEGUI

Hier samedi a vu l’inauguration du marché de la Rahma au niveau du centre des arts et des expositions (CAREX) d’El Koudia où une foule nombreuse de personnes venues des quatre coins de la wilaya était présente pour s’alimenter et s’approvisionner en produits de base indispensables à aborder le mois sacré du ramadhan, profitant des promotions sur les prix, des prix abordables par rapport aux marchés habituels. Aussi, l’engouement et la satisfaction étaient perceptibles sur tous les visages, surtout que tous les produits à large consommation étaient disponibles, dont l’huile, farine, semoule et lait subventionné, des produits offerts par les 48 exposants répartis au niveau de ce marché spécial Ramadhan. Et de rappeler que la cérémonie d’inauguration a été présidée par le wali Amoumène Mermouri, en présence du directeur du commerce et de la promotion des exportations, du directeur de la chambre de commerce, des autorités locales ainsi que les représentants d’associations de protection des consommateurs (Himayatouk, El Amel, Apoce et Djamiat Ain Kébira). Des exposants parmi lesquels une bonne partie des grossistes et producteurs ont répondu présents à participer aux marchés de proximité, dans cette nouvelle forme de vente de produits alimentaires, visant à couvrir la demande accrue sur les divers produits de base et lutter contre la spéculation, et dans une certaine mesure à la préservation du pouvoir d’achat du consommateur, notamment celui aux ressources limitées.
Un évènement qui intervient après les longues perturbations enregistrées dans le circuit de commercialisation des produits de base sous la pression de pénuries et crises, malgré les nombreuses actions de contrôle et de suivi opérées par les services de la DCPE et de sécurité. Les responsables du secteur pointant du doigt la spéculation, le stockage abusif des produits par certains ménages et commerçants, dont l’huile de table, lait, semoule et sucre, des produits largement consommés durant la durée du mois sacré de ramadhan, sachant que le marché de détail subissait des pénuries sur un marché gangréné notamment par le poids de l’informel.
Avec l’apport de ce type de marché, c’est un ouf de soulagement pour se replonger dans les anciennes coutumes, malgré la hausse des prix de certains produits alimentaires de base, dont la pomme de terre, tomate, poivron, salade ainsi que la spéculation sur les différentes viandes indispensables à la préparation des repas spécifiques au Ramadhan.
A noter que près de 69 sites de « marchés de la Rahma » ont été proposés par les pouvoirs publics locaux, où seuls ceux de la CAREX, Boudghène et Maghnia ont ouvert leurs portes.