Boualem Belhadri
La région d’Ain Temouchent s’illustre ces deux dernières années par un regain d’intérêt des fellahs pour la culture de l’olivier, une spéculation destinée à la production d’huile de table et à la consommation, notamment. Le climat semi-aride, et le stress hydrique dû essentiellement à l’irrégularité de la pluviométrie qui pèse sur les céréales, a poussé les responsables du secteur à encourager les producteurs à privilégier cette option qualifiée de sûre, pérenne et durable, comme le souligne M. Okacha, président de la filière interprofessionnelle oléicole à la wilaya. Et de rappeler également que malgré que la période de plantation d’oliviers ne s’y prête pas, toujours est-il que la clémence du climat a décidé autrement. Et comme à toute fin utile, malheur est bon, les responsables du district de la Daïra d’El Amria ont propulsé une opération de plantation de 600 oliviers de variété Sigoise au niveau de la localité montagneuse de Magra, sachant que le parc oléicole est passé de 5000 ha en 2004 à plus de 11200 ha à fin 2022, comme le confirme d’ailleurs M.A. Okacha, précisant que l’intensification de la culture de l’olivier dépend essentiellement de l’amélioration des nouvelles techniques culturales, ainsi que de l’amélioration de la qualité de l’olivier planté. Et d’ajouter que grâce aux opérations soutenues par le fonds national de développement agricole, on assiste actuellement à la mise en place d’une chaîne industrielle de transformation dotée de cinq huileries et de conserveries d’olives, dont celles du chef-lieu de wilaya, de Hammam Bouhadjar et d’Ain El-Arbaa.