Linda Otsmane
Contrairement aux années précédentes de la même période du mois sacré du Ramadhan, le taux de la criminalité au niveau de la commune d’Arzew et sa périphérie a diminué de 70%, selon des sources sécuritaires. En effet, les affaires traitées par les instances sécuritaires en ce qui concerne la délinquance juvénile et la violence en milieu urbain depuis le début du mois sacré sont relativement impassibles.La maîtrise de la situation sécuritaire est remarquable dans les quartiers chauds de la ville comme notamment les cité Ahmed Zabana, Mustapha Ben Boulaid et Hai Emir Abdelkader où la prolifération du fléau de la délinquance, en tout genre, avait porté atteinte à la quiétude des citoyens.
A savoir que par le passé, en début du mois sacré, certains quartiers de la ville se transformaient en véritable coupe-gorge. Selon les mêmes sources, la progression du taux de la criminalité dans ces sites est générée par des bandes de malfaiteurs habitant des bidonvilles et d’autres quartiers moins ciblés par les dispositifs sécuritaires. Il s’avère que le phénomène des bagarres rangées et rixes dans les quartiers, qui s’est généralisé dans les sites sus-indiqués, a été maitrisé grâce aux opérations combinées police-gendarmerie initiées dans le cadre de la lutte contre la criminalité depuis le début de ce mois sacré du Ramadhan. Néanmoins, « en dépit des efforts consentis par les services sécuritaires, il reste beaucoup à faire en matière de lutte contre la délinquance et le banditisme dans cette ville qui est souvent livrée à elle- même face à la passivité des responsables concernés pour contenir le chômage : principal générateur des troubles sociaux», dira un jeune étudiant habitant à la cité Ahmed Zabana.