Djamila M.
tLes habitants de la localité de Chehairia située dans la commune d’Ain El Bya, à Bétioua ont exprimé leur crainte quant à la prochaine rentrée scolaire en raison notamment de l’insuffisance des infrastructures d’enseignement et s’interrogent sur la situation de l’établissement du cycle moyen qui a été squatté par 40 familles depuis plus de dix ans sans qu’aucun responsable ne daigne réagir et ce, en dépit du manque drastique d’infrastructures et de la surcharge que connaissent les écoles primaires actuelles. Car en effet, la région ne compte que cinq (05) écoles et collèges, alors que les élèves du secondaire sont obligés de se déplacer sur de longues distances en l’absence de transport scolaire. Les citoyens se disent inquiets que la situation s’aggrave notamment avec les prochaines opérations de relogements dans la région. Une situation qui verra l’augmentation du nombre d’élèves. A cet effet, les habitants demandent aux autorités locales de trouver une solution aux familles qui occupent actuellement ce CEM afin qu’il puisse revenir d’un côté à sa vocation et profiter à leurs enfants et de l’autre soulager la pression sur les autres établissements. Les résidents ont également appelés à l’accélération pour la construction dans les plus brefs délais de nouvelles structures scolaires afin de garantir une rentrée scolaire confortable à leurs enfants épuisés par d’incessants déplacements vers d’autres régions. Dans un autre contexte, les habitants de cette localité et des régions limitrophes à l’instar de Haï Es-Salam ont déploré la prolifération anarchique des bidons-villes et des constructions illicites qui pullulent dans la région et son corolaire à l’exemple de la drogue, la prostitution ainsi que d’autres fléaux sociaux.
Les citoyens interpellent également les élus sur l’absence des agents d’hygiène alors que les décharges publiques nauséabondes s’accumulent et attirent du coup des hordes de chiens errants souvent porteurs de maladies graves. Ce qui ajoute encore plus à leurs frayeurs. Une situation navrante et que déplorent ces derniers.