Djamila. M
Relevant de la circonscription de Hai Bouamama, les résidents de la localité de Coca n’ont eu de cesse de se plaindre du calvaire vécu au quotidien en raison de l’absence drastique des moyens de transport. En effet, la ligne 17 est restée depuis des lustres l’unique ligne de transport desservant le centre ville d’Oran, et dont le nombre ne dépasse pas les 08 bus. Rapportant leur désarroi à Cap Dz, ces citoyens dont une majorité travaille en intramuros, s’insurgent de l’absence totale des prestations de service, à l’instar des abris de bus, des plaques signalétiques, sans parler des retards et des longues attentes sous un soleil de plomb en été ou en proie au gel en hiver. Les résidents s’interrogent aussi, sur la situation chaotique qui caractérise cette unique ligne de transport suburbain alors que la densité de la population n’a cessé d’augmenter depuis plus de quarante ans. Les désagréments engendrés, ont souvent été à l’origine de perte d’emplois en raison des retards répétés ou de querelles quotidiennes avec les conducteurs qui appliquent leur loi. Pire encore, la conduite dangereuse, l’excès de vitesse, les dépassements à tout bout de champ, l’insalubrité des véhicules, les arrêts intempestifs à chaque coins de rue et, pour finir en beauté, l’arrêt de travail à 19 heurs en plein période d’été. L’un des plaignants, s’interroge pour sa part, sur l’absence criarde de tout contrôle : « à qui incombe la responsabilité, la police, la direction du transport (…) le dictat de ces forcenés se fait surtout sentir, les jours fériés ». Aussi, les habitants de Coca interpellent les autorités locales afin de trouver une solution pratique à leur calvaire et préserver un tant soit peu leur dignité. Tout ce que demande le petit peuple c’est de trouver un moyen de transport décent pour rejoindre qui son travail qui son école, et à l’heure.