H. N

L’Assemblée Populaire Communale de Mars El Hedjadj a ainsi rejoint le peloton des assemblées locales menacées de gel, et ce, en raison du rejet par l’opposition d’approuver le projet de budget supplémentaire pour l’année 2023 ainsi que du compte administratif. Rappelons qu’il s’agit de la troisième fois que la session a été convoquée par ordre du wali d’Oran. L’assemblée Populaire communale de Mars El Hedjadj est entrée dans un blocus, semblable à celui de ses voisines de Béthioua, et de la commune de Sidi Chahmi, lesquelles semblent empêtrées dans de sempiternels conflits d’intérêts, et caractérisé par de profonds désaccords avec les maires, accusés d’unilatéralisme et d’abus. Aussi, les foyers de désaccord se transmettent telle une contagion d’une assemblée à l’autre, formant des blocs d’opposition et de tentative de coup d’État, rejetant toute forme de politisation dans la conduite des affaires publiques et l’exclusion des élus de la « course » ainsi que d’apparition de ceux, que l’opposition appellent, les partisans loyaux des maires. Lors de sa rencontre avec les acteurs de la société civile, le wali d’Oran a mis en garde contre la tyrannie de la plupart des conseillers, tout en reconnaissant la situation d’impasse vécus par certaines assemblées communales et menacées de gel à l’instar de Sidi Chahmi, et Béthioua. Aujourd’hui, c’est la commune de Mars El Hadjadj, qui est secouée par un conflit entre huit élus et le P/APC. Le Wali a confirmé l’existence d’assemblées qui n’ont pas encore validés le budget supplémentaire de 2023, ce qui est interprété comme un refus pour l’affectation des crédits et des fonds supplémentaires pour le développement et la réalisation des projets. Le chef de l’exécutif, a qualifié de regrettable cette prise de position laquelle, a-t-il estimé, ne sert aucune partie. Il a par ailleurs félicité l’action collective de l’assemblée communale d’Oran qui représente la moitié des habitants du territoire de la wilaya. Le wali d’Oran n’omettra pas toutefois de décocher une flèche en direction du maire de Bir El Djir, qu’il enjoindra de s’aider des élus de la commune.Reste cependant que la situation des assemblées communales n’a pas tellement changée, face aux conflits qui ont surgi, comme par le passé, aucune assemblée ne peut se réunir pour valider un dossier, à moins que ses membres ne soient contentés avec certains avantages, tels que placer leurs proches sur des listes de logements, leur accorder des fiches techniques, ou des postes dans des entreprises publiques de nature commerciale et industrielle.