Rachid Boutlélis
Des représentants de la cité des 260 logements, sise dans la localité de St Germain, sur le territoire du chef-lieu de la daïra d’Ain El Turck ont pris attache avec notre journal pour dénoncer leur marginalisation. « En dépit de nos multiples requête adressées aux responsables concernés, qui se sont succédé, cela fait plus de deux décennies que nous n’avons pas d’éclairage public dans notre lieu de résidence où les chaussées son complètement défoncées. Aucune opération de restauration n’a été menée dans notre cité et ses abords immédiats pour tenter de sauver ce qui reste des branlants meubles. C’est inadmissible et insensé ! Nous nous estimons marginalisés » ont fait remarquer nos interlocuteurs avec un mélange de consternation et de colère avant de renchérir avec autant de désappointement « toutes les autres cités situées dans les alentours de la notre ont été ciblé chacun par une opération d’aménagement. Certaines ont été restaurées à plusieurs reprises. Comment donc interpréter ce deux poids deux mesures ? Nos responsables n’ignorent pas ce lamentable état de fait puisque nous l’avons signalé et consigné dans de nombreuses doléances ». Il convient de signaler dans cette sordide foulée que les locataires de la cité de 100 logements sociaux, qui sont confrontés à la même affligeante situation de déliquescence ont en sus durement éprouvés par l’absence de raccordement au réseau du gaz de ville. Ils attendent depuis plus de… 10 années que les responsables daignent enfin honorer leurs engagements, qu’ils ont formulé lors de la réception de cette cité au cours de l’année 2012. Un ridicule outrancier, qui irrite grandement les locataires sans pour autant suscité la réaction des autorités concernées.