Boualem. Belhadri
Le ministre du tourisme et de l’artisanat, Mokhtar Didouche est arrivé ce mercredi 16 août 2023 à Ain Temouchent pour effectuer une visite d’inspection et de travail. Ce dernier a pris ses fonctions à la tête du ministère du tourisme et de l’artisanat le samedi 18 mars en remplacement de M. Yacine Hamadi. Son programme de travail s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des atouts que recèle l’Algérie « dans les domaines du tourisme thermal et de la thalassothérapie », deux points prévus à l’ordre du jour de sa visite. Accompagné du wali d’Ain Temouchent et de ses proches collaborateurs centraux, Mokhtar Didouche, s’est rendu au complexe thermal de Hammam Bou Hadjar et au centre de la thalassothérapie du promoteur Larbi Mohamed Benchaabane, situé dans la zone d’expansion et site touristique (ZEST) de Terga. « Le besoin d’attirer des investisseurs nationaux et étrangers vers ces créneaux » est la nouvelle approche touristique à promouvoir et pour laquelle des recommandations ont été faites lors du séminaire international dédié à la destination touristique de l’Algérie, organisé les 28 et 29 avril 2023 à Oran. Actuellement, la capacité d’accueil du complexe thermal de Hammam Bou Hadjar, s’élargit à un hôtel de 30 chambres et 54 bungalows, soit au total 217 lits dont 60 pour l’hôtel, avec un restaurant gastronomique assurant 250 couverts, une piscine et une salle de spectacles, notamment. Un centre de balnéothérapie, l’unique du genre en Algérie.
Le ministre Mokhtar Didouche avait déjà un aperçu de la situation sur les différents aménagements opérés par l’EGTT, laquelle, gère le complexe dans le cadre de la grande opération de réhabilitation et de mise à niveau des établissements touristiques étatiques, financée par le ministère de tutelle. Le plus gros paquet a été consacré à la rénovation du bloc thermal, la structure de balnéothérapie ainsi que les bains traditionnels dont, les travaux devraient être lancés incésament, cite notre source. Cependant le représentant du bureau d’étude a brossé un aperçu général au ministre Mokhtar Didouche sur les travaux effectués et ceux devant être lancés par tranche, selon les moyens de l’EGTT. Invité à nous fournir le montant de la dépense public globale pour les travaux prévus dans le cadre de la modernisation du complexe thermal de Hammam Bou Hadjar et les bains traditionnels, le représentant de l’entreprise de gestion touristique de Tlemcen nous explique que les travaux totalisent un montant de l’ordre de 350 millions de dinars avec 200 millions de dinars alloués aux équipements. Le ministre a insisté pour que la partie hébergement soit prise en charge en premier, avec les prestations de service à améliorer en même temps. Une note succincte a été présentée au représentant du gouvernement sur la qualité des eaux et leurs utilisations.
Elles sont indiquées dans le traitement des affections liées à la rhumatologie, dermatologie, gynécologie. Aussi, le ministre a eut à constater que l’établissement de cures thermales de la station est doté d’installations et d’équipements haut de gamme permettant de prodiguer des soins spécialisés, grâce aux pratiques des techniques modernes de la crénothérapie. Toutes sortes de bains, douches, massages sous l’eau… y sont dispensés, conformément aux prescriptions médicales. La station dispose également d’installations sophistiquées appropriées pour les soins complémentaires dans les domaines de la physiothérapie, rééducation fonctionnelle, gymnastique et fitness, fait ressortir la source.
L’autorité chargée du secteur du tourisme au niveau local avait auparavant mentionné « que la wilaya recense actuellement 41 établissements hôteliers d’une capacité de 6 534 lits, alors que le parc devrait être renforcé cette année, par 05 nouveaux hôtels d’une capacité d’accueil de 240 lits. Aussi, et sur un autre registre, il est bon de souligner que 18 plages ont ouvert leurs portes durant l’actuelle saison touristique. En termes de statistiques, la wilaya d’Ain Temouchent a recensé pas moins de 04 millions d’estivants à la fin de la première semaine du mois d’août, révèle notre source. Plusieurs milliers de colons venant des quatre coins du pays et d’outre-mer ont passé d’agréables vacances au niveau des centres de colonies de vacances. Le complexe touristique et le centre de thalassothérapie de Benchaabane sont des grands investissements qui font la fierté du tourisme algérien, à plus d’un titre. Le centre de la thalassothérapie a connu de nombreux problèmes avant, durant et à la fin de sa réception, selon une précédente déclaration du gestionnaire. Aujourd’hui, les choses sont entrées dans l’ordre, dira-t-il. Néanmoins, ce dernier «pensait que tant qu’on continuera à accorder des crédits à moyen terme, le secteur du tourisme ne décollera pas et ne sera jamais développé, étant donné que les projets d’investissement ne seront amortis que dans 20 ans, alors que sous d’autres cieux, les crédits sont illimités dans le temps sachant qu’en règle universelle, le risque zéro n’existe pas », et d’ajouter « si l’État n’intercède pas pour nous accompagner et intervenir auprès des banques à l’effet d’effacer au moins les intérêts intercalaires, certains seront obligés de mettre la clé sous le paillasson. »
Selon les explications fournies par un cadre « les soins peuvent être prodigués de manière individuelle ou en groupe, comme : Les massages (shiatsu, californien, suédois), la relaxation en piscine, le sauna, le hammam, la piscine, l’aquagym, la gymnastique douce (du dos, stretching, musculation), le yoga, la sophrologie. » Les collaborateurs habilités du ministre du tourisme ont pris le soin de noter les observations soulevées par le propriétaire du complexe touristique et du centre de thalassothérapie. L’après-midi, le ministre était attendu dans la commune d’Ouled Boudjemaa où il devait visiter trois villages touristiques et un hôtel.