Linda Otsmane

Une inquiétude est ressentie actuellement parmi les parents d’élèves à faible revenu vue l’absence de marchands ambulants qui assuraient auparavant la vente des affaires scolaires au niveau des marchés sédentaires de la ville.
En effet, ces derniers se disent incapables de fournir le listing complet des affaires et ce au vue la cherté des prix pratiqués à outrance par les magasins de vente spécialisés dans la fourniture scolaire.
Cette année le nombre de marchands étalant les articles scolaires a énormément diminué au niveau du marché hebdomadaire où d’habitude les chefs de familles d’Arzew se rabattaient pour s’en procurer à prix réduit.
Certains se disent contraints de changer de produits au vue la cherté des prix pratiqués dans les magasins de gros. Une contrainte qui, d’après eux, joue sur la marge bénéficiaire des articles proposés à la vente.
Par ailleurs, un bon nombre de chef de familles se sont orienté vers les associations caritatives qui ont lancé plusieurs appels de solidarité pour la collecte du trousseau scolaire.
« Le nombre de personnes en détresse a considérablement augmenté au niveau de la ville d’Arzew et sa périphérie, où le niveau de vie ne cesse de se dégrader, preuve à l’appui, le nombre d’enfants portés sur la liste des nécessiteux », apprend on auprès de D. K, président d’une association.
Chacune des six associations engagées pour assurer cette mission compte au moins 200 enfants qui sont concernés par le trousseau scolaire, sans oublier d’autres personnes qui se sont portés volontaires pour la collecte des affaires scolaires et des manuels auprès des donneurs.

Correspondances officielles

Sur un autre plan, les campagnes de sensibilisation lancées par certains organismes à caractère humanitaire pour assister les familles démunies dans la fourniture des affaires solaires n’ont pas pu atteindre l’objectif escompté. Des représentants de la société civile, en charge du dossier, assistent à l’immobilisme des entreprises de production implantées dans la zone industrielles, bien qu’elles fussent destinataires de correspondances officielles pour les impliquer dans les activités du bénévolat. D’après nos sources, ces entreprises n’ont pas répondu aux différentes lettres bien qu’elles soient censées accorder une marge à ce genre d’actions, indique-t-on. Une sensible diminution du nombre de bienfaiteurs a été également constatée.